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Monographie de G. Lecaron - 1995
Croisilles dans les temps anciens-V1.0.p
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Livret sur l'église de Croisilles
Journée Patrimoine 29-09-2024.-booklet.p
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Les Points d'Intérêt

La Croix

Le nom de Croisilles est encore justifié de nos jours par l'existence sur la place de l'église d'une belle croix en pierre de liais, un calcaire dur et d'un grain très fin, haute de trois mètres et dont les bras sont arrondis et sculptés.

A l'origine cette croix offerte par les seigneurs de Croisilles, était au centre du cimetière près de l 'église.

Ce n'est qu'au cours du 19eme siècle, que le cimetière a été transféré par mesure de salubrité publique. La croix est restée elle est très admirée pour la grande qualité de sa facture et elle est répertoriée auprès des monuments historiques. 

L'église

L'église a pour saint patron Saint Pierre. De style roman, elle est un modeste mais typique exemplaire des églises de nos campagnes d'Eure et Loir. Le bâtiment est composé d'une nef romane sans transept et voûtée de bardeaux, éclairée par huit fenêtres latérales ornées de vitraux.

Le gros œuvre et quelques fois les encadrements sont fait de grison, un grès grossier, brunâtre irrégulier et poreux qu'on puise à même le sol. Une maçonnerie de cailloux ou de briques remplace souvent la pierre. Le mobilier est composé d'une chaire, d’un  retable, de bancs d'œuvre réservés aux marguilliers, de bancs clos et de stalles dans le chœur. On remarque aussi deux bannières et deux bâtons sculptés rappelant les processions traditionnelles dans le village. 

Les droits honorifiques

Selon les droits honorifiques, un privilège dont jouissaient les seigneurs, on relève deux inhumations dans le chœur de l'église, celle du marquis Louis Caillebot de la Salle le 9 décembre 1728 et d'un membre de sa famille , Marie-Françoise de Benoise, marquise de la Salle le 16 mars 1743.

 

Plus naturellement pour un ecclésiastique, le prêtre Mathurin Antoine Baudard, prêtre, curé de Boutigny est inhumé dans le chœur de l'église le 20 janvier 1744. Sa pierre tombale est une des marches qui accède à l'autel. 

La ferme seigneuriale

La ferme seigneuriale de Croisilles était reliée directement à l'église par une petite tour à la pièce voutée, ouverte directement sur la sacristie, abritant une belle cheminée Renaissance en pierre, « un chauffoir », ce qui permettait à la famille du châtelain d'assister l'hiver aux offices et de réchauffer quelque peu la nef. 

Cadran Solaire

Sur le contrefort d'angle de droite, se trouve un cadran solaire qui, par les jours de beau temps, permettait au curé de faire sonner à l'heure exacte le matin, à midi et le soir, l'angélus qui rythmait la vie du village au temps où ses habitants n'avaient ni montres, ni pendules, ni horloges et réglaient leur journée sur la course du soleil.

La Croix Saint-Servais

 

La chapelle dédiée à Saint-Servais était située à l'extrémité sud du village en un lieu dénommé "bourg Saint-Servais".

 

Pendant la Révolution elle a été vendue comme bien national et démolie. Son emplacement a été converti en terres labourables, qui récemment ont été recouvertes par des habitations. La rue Saint-Servais et une croix en fonte en indiquent l'ancienne place.